Les jeux vidéo vont-ils bientôt rivaliser avec les médicaments ?

Dans le cadre de son dossier prospectif “le monde en 2016″, Wired UK se demande si demain, les jeux vidéo deviendront l’équivalent de médicaments.

L’été dernier, le neuroscientifique Adam Gazzaley (@adamgazz), a passé deux mois à jouer à des jeux vidéo et notamment à Meditrain, pour s’entraîner à la méditation, et a Rythmicity, qui favorise l’apprentissage du rythme pour améliorer la cohérence des différentes zones du cerveau. A son laboratoire, il joue également à Body Brain Trainer, un jeu qui vise à améliorer sa condition physique et cognitive. Le célèbre neuroscientifique est également à la tête du Neuroscape Lab qui travaille au diagnostique et à la thérapie neuronale, ainsi que de la société

Akili Interactive, qui développe Evo, un jeu qui tente d’obtenir l’approbation de la FDA américaine pour adresser les patients atteints d’hyperactivité.

Si le neuroscientifique a bien sûr suivi ses progrès par toute une batterie de mesure, l’article reste étrangement silencieux sur les effets de ces deux mois de tests (voir les critiques que nous adressions Rémi Sussan et moi-même, à la question de l’efficacité de la méditation et le dossier de Wired UK sur (l’absence) d’efficacité des applications pour la santé mentale). Il n’empêche, à défaut d’en faire la démonstration, pour Adam Gazzaley, les jeux sont appelé à devenir rien de moins qu’une nouvelle classe de médicaments, qui vont nous aider à améliorer nos cerveaux, mais également à traiter la dépression, les lésions cérébrales traumatiques, l’hyperactivité, la démence, l’autisme.

Comme le concède le neuroscientifique, pour obtenir l’agrément de la FDA, le jeu va devoir prouver son efficacité. Nous n’en sommes visiblement pas encore là…

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