Piloter un PC malgré un handicap lourd

Coordonné par l’Institut Fraunhofer (Allemagne), le projet européen IPCA s’est fixé pour objectif de permettre à des personnes pâtissant de handicaps moteurs lourds de piloter normalement un ordinateur, à partir de capteurs non-invasifs – à la différence d’autres courants de recherche qui se fondent sur des électro-encéphalogrammes, et qui fournissent pour l’instant des résultats moins opérationnels, ou bien qui nécessitent (du moins pour l’instant) l’implantation d’électrodes dans le cerveau.

IPCA recourt à trois types de capteurs. Le capteur EMG (électromyographie), une série d’électrodes placées sur l’un des muscles que l’utilisateur parvient à contrôler, analyse les signaux électriques émis par les contractions du muscle. Pour les personnes qui maîtrisent des mouvements plus complets, un capteur d’inertie/gravité peut être attaché au poignet ou à la tête. Enfin, un capteur mesurant la conductivité de la peau détecte des évolutions de l’état émotionnel de l’utilisateur.

Sur l’ordinateur, un logiciel traduit les signaux reçus des capteurs en instructions. L’interface utilisateur comprend également un dispositif de formation, un navigateur web « intelligent » capable de faciliter le dialogue entre l’utilisateur et les sites visités, ou encore un clavier virtuel.

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