Bâtir une meilleure version du capitalisme est une opportunité massive pour les startups – Techcrunch

Nastasha Lomas pour Techcrunch revient sur la présentation donnée par le journaliste et essayiste Alain de Botton (@alaindebotton) lors de la conférence Midtown Big Ideas Exchange qui se tenait récemment à Londres. Selon lui, le succès de Facebook s’explique parce qu’il répond à un besoin humain longtemps négligé : le désir d’avoir de meilleures relations. Nous avons besoin d’une meilleure version du capitalisme, estime l’essayiste, car l’accroissement de la richesse n’est pas un accélérateur du bonheur, comme l’expliquent les études de l’économiste Richard Layard…  Et d’en appeler à une meilleure version de l’entreprise et du capitalisme qui nous fournisse l’amitié, l’indépendance et la capacité pour chacun de réfléchir à sa vie intérieure pour faire référence à Epicure. Elles doivent s’intéresser à ce qui rend les gens vraiment heureux… A l’heure où tant de mariage se terminent par des échecs, elles doivent s’intéresser à l’amour, à la réalisation de soi, au sens… aux besoins supérieurs de la pyramide de Maslow, comme l’a fait Facebook ! Les startups de demain doivent s’intéresser à ce qui rend les gens malheureux. Le chômage est la conséquence de “la mauvaise perception de ce qui devrait être commercialisé”, avance le journaliste. “Chaque bit de malheur humain est une entreprise en attente d’être née”. Certes, concède-t-il, il sera peut-être un peu plus difficile de faire de l’argent à partir des besoins réels des gens qu’en exploitant leurs vains désirs, mais le bénéfices que nous avons tous à en retirer vaut certainement l’effort à fournir… 

‘Jusqu’à Facebook, nous ne savions pas combien nous étions isolés. Nous ne savions pas comment nous voulions nous connecter aux autres. Nous ne savions même pas que cela nous était nécessaire, ni que répondre à ce besoin serait une entreprise. Nous ne connaissions pas ce besoin d’envoyer des messages tout le temps aux gens… Nous ne savions même pas que c’était une nécessité.“

"Nous avons un système de valeurs très dangereux qui récompense les choses qui ne devraient pas être enrichissante. Pourtant, même les gens riches ne veulent pas d’argent. Ils veulent de l’amour.” C’est à notre société de tirer partie de ce constat.

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