La blockchain, qui permet de réaliser des transactions sans organe central de contrôle (donc sans les frais d’infrastructure et d’administration associés), sera-t-elle la technologie qui va transformer le secteur bancaire ?, s’interroge Le Monde. Selon un rapport de la banque Santander, elle permettrait aux banques d’économise 15 à 20 milliards de dollars d’ici à 2022 en coûts d’infrastructures. D’après Vice News, un rapport du Forum économique mondial estime qu’en 2023, les États commenceraient à collecter les taxes via
une blockchain, et qu’en 2027, 10 % du PIB mondial serait stocké dans une
technologie blockchain. A croire que la chaîne est la promesse de l’automatisation ultime des transactions : bancaires, notariales, privées…
A compléter par l’excellent billet de Christian Fauré, qui la présente comme une infrastructure de certification qui organise un consensus distribué… En en pointant deux limites : le caractère privé de celles-ci (on peut démultiplier le nombre de blockchains, chacune fonctionnant selon des modalités et critères différents… complexifiant toutes les transactions) et le fait que toutes les transactions ne sont pas consensuelles.
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