Le slacktivisme a-t-il un impact dans le monde réel ? – Quartz

L’engagement virtuel (le slacktivisme, néologisme formé du mot fainéant et activisme), cet “activisme paresseux” est souvent critiqué du fait du faible engagement qu’il génère pour les participants. Pourtant, certains des grands mouvements sociaux récents, des printemps arabes au #blacklivesmatter ont monté que l’activisme était désormais intimement lié à l’internet, rapporte Quartz

Une étude publiée dans PLOS One montre que l’engagement en ligne est désormais une clé pour transformer une protestation en mouvement social et prolonger sa durée. L’étude qui a analyser l’activité Twitter liée à Occupy en 2011 et aux manifestations turcs de 2013 montre que ceux qui ne sont pas directement impliqués dans les manifestations, y compris ceux qui retweetent un contenu ne serait-ce qu’une fois, créent du contenu virtuel “à des niveaux comparables aux participants de base”. 

Les chercheurs soulignent que la puissance de ce slacktivisme réside dans le nombre d’utilisateurs engagés et l’effet réseau créé par cet engagement rendant visible les actions de quelques manifestants à des millions de personnes partout dans le monde. La relation entre militants actifs et partisans en ligne semble avoir un rôle important pour que le mouvement s’étende. 

Quartz rappelle qu’une étude de 2012 avait déjà souligne que ceux qui soutiennent les mouvements en ligne sont en fait plus susceptibles de participer à des formes d’activisme dans la vie réelle que les autres. 

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