Gérer les ruptures – New York Times

Rompre une relation semble être devenu plus compliqué à l’heure de Facebook, rappelle Penelope Green pour le New York Times. Depuis novembre, Facebook a lancé un kit pour gérer ses documents liées aux ruptures (disponible seulement sur mobile et aux Etats-Unis pour l’instant), imaginé par une nouvelle équipe chargée “de la compassion”, permettant de réduire l’information provenant d’un ou d’une ex., de masquer des messages, etc. L’équipe en charge de la compassion a pour objectif de rendre les interactions via FB plus humaines. Ils créent des outils pour aider à faire face à l’intimidation en ligne, à l’agression ou à l’anorexie… et travaillent avec le Greater Good Science Center de Berkeley et le Centre pour l’intelligence émotionnelle de Yale. Des projets sont en cours pour identifier et prévenir les idées suicidaires (voir nos articles “De la prévention du suicide… en ligne” et “Comment les médias sociaux se sont retournés contre les femmes”), pour améliorer la gestion de décès de relations, ou d’outils sur le mode de Safety Check.

L’article revient longuement via plusieurs exemples sur la difficulté à annoncer ou gérer les changements dans ses situations relationnelles et leur flots de conséquences souvent désagréables, du fait que l’algorithme a du mal à les prendre en compte. Le réseau social a tendance à amplifier certains comportements que nous ne ferions pas nécessairement dans la vie réelle, permettant par exemple de surveiller la personne avec qui on a rompu et est confronté à des situations très différentes d’un utilisateur l’autre : une rupture d’une ado avec son petit copain d’un jour, n’est pas la même chose qu’une rupture d’un couple qui partage des choses sur Facebook depuis plusieurs années par exemple. Pas sûr que les modalités proposées s’appliquent à tous les cas où soient pour l’instant parfaites, mais il demeure intéressant, qu’après beaucoup de critiques, FB s’intéresse enfin au contexte

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