Vers des objets qui réagissent à nos émotions – Bits Blog

Nick Bilton pour le Bits Blog du New York Times revient sur les récentes avancées des objets capables de détecter nos émotions et d’y réagir. Et d’évoquer les recherches de Corey McCall de l’université de Stanford qui a doté des contrôleurs de jeux de capteurs de sudation et de capteurs cardiaques intégrés aux manettes capables de juger de votre état émotionnel et d’adapter le jeu en fonction (vidéo). Les capteurs mesurent le temps mis pour un léger courant électrique pour passer d’une main à l’autre. Si vous êtes tendu, le courant met plus de temps à circuler que si vous êtes détendus et calmes.

Et le journaliste d’évoquer également AutoEmotive, un projet du MIT capable de changer la couleur de la peinture conductrice d’une voiture en fonction de l’état émotionnel de son conducteur pour avertir les autres conducteurs. Reste que pour que ces capteurs soient fiables, estime la chercheuse du MIT à l’origine de l’informatique affective, Rosalind W. Picard, il faut qu’ils soient conscients du contexte, de l’endroit où vous êtes, de ce que vous faîtes…

Reste à savoir si nous voulons vraiment que nos machines connaissent notre état émotionnel et communiquent dessus par forcément avec notre accord, mais pour notre bien ?

Une autre façon de mettre en perspective et en question les risques de la neurorévolution que pointait le chirurgien transhumaniste Laurent Alexandre dans une récente tribune du Monde.fr.

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0 commentaires

  1. S’il vous plaît, ne dites pas Université de Stanford, ça fait plouc, mais Université Stanford, de la même manière que vous dites Lycée Henri IV et Lycée de Versailles. Stanford est le nom d’une personne, l’un des « Big Four » constructeurs de chemins de fer, et non pas un nom de lieu. La commune s’appelle Palo Alto.

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