Avec Instacart, l’économie du partage s’invite au supermarché – Silicon 2.0

Jérôme Marin pour Silicon 2.0 revient en détail sur le fonctionnement d’Instacart, ce service de livraison lancé dans une dizaine de villes américaines qui propose à des particuliers de faire vos courses pour vous contre rémunération. “"Jusqu’à présent, tous les efforts pour attaquer ce marché ont suivi un modèle similaire : bâtir une activité de bout-en-bout, incluant entrepôts, stocks et camions. Ce modèle a pour l’essentiel reproduit celui de la grand surface, avec ses coûts et sa complexité”, explique M. Jordan. A l’opposé, Instacart n’a ni entrepôt, ni stocks à gérer, ni camion de livraison. (…) Grâce à son modèle, Instacart n’emploie que 55 personnes – pour environ 1.000 livreurs indépendants, pour lesquels la société ne paie pas de charges. La start-up peut donc également opérer à moindre coût. Et donc proposer un service plus compétitif" que les grands acteurs qui se lancent sur ce secteur comme Walmart, Amazon Fresh ou Google Shopping.

Reste à savoir combien gagnent les livreurs via ce système. “La startup fait miroiter jusqu’a 25$ par heure, mais se refuse à communiquer un salaire moyen”. Le digital labor s’élargit au monde réel via des micro-boulots de plus en plus flexibles payés à la tâche… L’industrialisation collaborative des services produit-elle un nouveau lumpen prolétariat ?

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