Des limites des données de mobilité – The Economist

En 2002, la police de Portland a arrêté Lisa Roberts suite à la découverte du corps de son ex-amant parce que les données de son opérateur téléphonique ont montré qu’elle se trouvait dans le secteur où le crime a été commis peut de temps avant que son ex ait été agressé. Le problème est que bien souvent, les métadonnées de nos téléphones peuvent dire à proximité de quelle cellule le téléphone se trouvait, mais pas forcément précisément où il se trouvait (si le GPS n’est pas activé, comme c’est le cas sur la plupart des mobiles qui n’en disposent pas). En fait l’approximation peut aller jusqu’à 32 km !

Après 12 ans de détention, Lisa Roberts a enfin été libéré rapporte The Economist. Or les données de localisation des téléphones mobiles sont de plus en plus utilisées par les cours de justice américaine (40 000 procédures ont demandé ces données l’année dernière et autant dans les 6 premiers mois de l’année 2014). 

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