La voiture qui s’auto-diagnostique

J’évoquais la semaine dernière comment les technologies tendaient vers l’invisibilité, en évoquant ce moteur de voiture, dont les éléments, bardés de puces électroniques, faisaient eux-mêmes leur propre diagnostic. C’est en Europe que le concept est en train de devenir une réalité. Conçu par des ingénieurs de l’Institute for Manufacturing de l’université de Cambridge, dans le cadre du projet européen Promise (Product Lifecycle Management and Information Tracking Using Smart Embedded Systems, Gestion du cycle de vie des produits et suivi de l’information grâce aux systèmes intelligents embarqués), le prototype mis au point permet de faire le diagnostic des composants d’une voiture en quelques secondes, grâce aux étiquettes électroniques situées sur chacune des pièces du véhicule. Le diagnostic électronique consiste à identifier en quelques secondes les pièces dont il faut contrôler l’usure en faisant passer la voiture sur une borne qui transmet le numéro d’identification de chaque étiquette RFiD à un ordinateur qui recoupe leurs numéros d’identification avec celles d’une banque de données pour vérifier la date de leur mise en service.

Via Cordis et la BBC

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0 commentaires

  1. Si je ne m’abuse, les vélos du programme vélove à lyon et vélib à paris sont déjà équipés de la sorte.
    Bon ok, c’est plus simple sur un vélo qu’une voiture, mais cela fonctionne.

    Par exemple, si un pneu est dégonflé ou que les freins ne fonctionnent pas, la borne bloque le vélo et celui-ci ne peut plus être emprunté.