Les exosquelettes arrivent… – Technology Review

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Voilà longtemps qu’on annonce l’arrivée des exosquelettes dans le domaine de l’industrie

(voir notamment “Vers de “super ouvriers””) ou de la réhabilitation médicale. C’est notamment le cas du célèbre projet ReWalk, qui redonne la possibilité de marcher à des paraplégiques et qui est le seul exosquelette disponible dans le commerce – au prix de 77 000 $ -, comme le rappelle Rose Eveleth dans un très intéressant article pour The Atlantic qui revient sur l’histoire des exosquelettes motorisés pour le handicap et pointe leur limite : qui consiste plus à changer l’individu que la société. Reste que dans ces secteurs tous les regards demeurent tournés vers des prototypes très robotisés, comme ceux proposés par l’américain US Bionics, les japonais Cyberdyne et ActiveLink sur le lancement duquel revient l’article de la Technology Review

Pourtant, l’avenir des exosquelettes pourrait s’avérer radicalement différent, à l’image des skeletonics qui ne sont que des armatures robotisées sans objet autre que la parade ou à l’image des exosquelettes souples que nous évoquions il y a peu. Ou encore du projet suisse Noonee, cette “chaise sans chaise” (vidéo), qui vient aider les travailleurs faisant des mouvements accroupis répétitifs, voir même d’une simple ceinture lombaire connectée

Des chercheurs de l’université technique de Munich ont travaillé avec BMW pour offrir aux employés des chaînes de montage du constructeur allemand des attelles de pouce imprimées en 3D pour les aider à accomplir des tâches répétitives sans risquer de se faire mal : des prothèses qui permettent au pouce de se plier, mais le renforcent pour éviter qu’il ne se retourne. 

Pas sûr que l’exosquelette de demain soit donc robotisé ou même connecté. De quoi remettre à jour nos idées reçues sur l’avenir des exosquettes.       

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