L’Open Data a-t-elle besoin d’un nouveau départ ? – Collectif Open Data Rennes

Très intéressant billet du collectif Open Data Rennes qui fait le point de la situation du développement de l’Open Data rennais – et qui peut se lire comme un constat sur l’état du développement de l’Open Data en France.

Après un lancement en fanfare de l’Open Data à Rennes en 2010, où en sommes-nous ? “Objectivement, pas beaucoup plus loin qu’en fin 2011. Le mouvement rennais s’est graduellement calmé pour finalement pratiquement s’arrêter. Question légitime : pourquoi ?”

Depuis 2012, le sujet de l’Open Data à Rennes semble stagner. La raison, estime le collectif, l’absence de calendrier de ce qui doit être ouvert, l’absence de “canevas d’ouverture”… Et bien sûr, l’absence de moyens qui se concrétise par l’absence d’un data scientist dédié au sujet. Autre regret, le fait que l’Open Data dépende de la communication plutôt que du développement territorial ou de la coordination générale des services. 

Au final, estime le collectif : “En l’occurrence, le discours de révolution opéré par l’ouverture des données était, au mieux optimiste, au pire totalement hors de proportion. La révolution n’est pas dans l’open-data.”

Trop souvent, “l’open-data ne reste qu’un moyen de communication : partout en France, les données ouvertes sont choisies avec soin” et de regretter le manque d’unification des données, encore timide. Et de regretter le manque d’unité des mouvements citoyens porteurs de la défense de l’Open Data…

Et le collectif de conclure par des propositions pour reprendre de l’avance :

  • Débloquer un budget et identifier un vrai rôle autour de ce sujet
  • Proposer une politique structurée au niveau métropolitain, avec les moyens d’une mise en œuvre
  • Améliorer le canal de communication entre services, mais aussi vers la société civile
  • Ouvrir la collaboration avec les autres collectivités (Nantes, Brest, Lorient…) ainsi que la région
  • Proposer un portail plus participatif comme le fait Etalab. Intégrer la communauté dans l’élaboration du cahier des charges de ce nouveau portail
  • Envisager le soutien d’efforts de crowd-sourcing
  • Engager les communautés numériques pour apporter le regard d’usages innovants.

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